28 Juillet 2019
Les Jeunes Agriculteurs (JA) des cantons de Bâgé et de Pont-de-Veyle ont organisé ce dimanche leur traditionnel concours de labour. Celui-ci a connu une belle affluence malgré la morosité (passagère ?) de la profession. Explications.
Le concours
Chacun des 16 concurrents, adhérents ou non des JA, avait une parcelle à labourer en un temps déterminé (20 minutes pour la raie d’ouverture et 2 heures 10 minutes pour le labour en lui-même). Les agriculteurs étaient notés selon un barème critérié précis estimant à la fois la qualité et l’esthétique du labour. Les trois premiers (Antoine Bourret, Victor Rollin et Thomas Morel) sont qualifiés au concours départemental qui se tiendra le 25 août prochain.
Les discours
Jean-Christophe Paquelet, secrétaire général départemental des JA, a ouvert le bal en félicitant les organisateurs pour leur parfaite organisation. Il a enchaîné sur les dangers du Ceta, le nouvel accord commercial entre l’Union Européenne et le Canada, actuellement à l’étude au Parlement (voté cette semaine par l’Assemblée Nationale et présenté au Sénat en septembre). Pour cet agriculteur dombiste, il convient de « manger local pour faire vivre dignement les agriculteurs français ! »
Dominique Morel représentait la mairie de St Cyr-sur-Menthon. Lui-même agriculteur (Ndlr : son Gaec familial a permis le concours en prêtant la parcelle nécessaire aux épreuves), il a souligné que « la pluie de la nuit dernière a ramolli le terrain mais pas suffisamment pour faire du bon boulot. »
André Verne, premier adjoint à Crottet et nouvellement Président de la caisse locale Groupama « La Croisée », a tenu à féliciter les organisateurs et l’ensemble des participants.
Le conseiller départemental Christophe Greffet a reconnu « les difficultés actuelles de l’agriculture et les limites de la mondialisation. Les communes de la Veyle sollicitent de plus en plus les productions locales pour la restauration scolaire collective » a-t-il ajouté. Concernant l’intercommunalité du même nom, il a rappelé que la profession agricole était régulièrement associée aux réflexions tant à l’échelle climatique dans le cadre du Plan climat-air-énergie territorial (Pcaet) qu’au niveau de l’urbanisme pour la définition du plan local intercommunal où « les terrains agricoles seront sanctuarisés. »
Éric Bernet