15 Juillet 2019
Pour que vive mon village
En toute harmonie
Il n’en faut pas davantage
Qu’une grande convivialité
Pour que vive mon village
Tout le monde y participe
Il faut un bon voisinage
Et oublier les principes
Pour que vive mon village
Chacun doit se donner la main
Et en vrai camarade
suivre le bon chemin
Pour que vive mon village
Partageons nos idées
Autour d’une même table
Y naîtra une grande amitié
Pour que vive mon village
Écoutons les enfants
Les gens d’un certain âge
Ils nous en apprennent tout autant
Ce texte émane de Monique Huchet, ancienne bouchère à Pont-de-Veyle de 1971 à 1997 et actuellement très impliquée dans la vie associative de la commune. Il date de mars 1991 mais est plus que jamais d’actualité à Pont-de-Veyle comme dans bien d’autres communes de l’Ain et de… l’Hexagone.
« J’ai pensé à remettre au goût du jour ce texte suite à deux événements : le visionnage de l’émission de TF1 « SOS Village » présenté par Jean-Pierre Pernault et la liquidation de la quincaillerie Duroux à Pont-de-Veyle. Á chaque fois, c’est la même chose, on regrette la disparition du commerce local. Les témoignages de sympathie ne suffisent pas. Il faut faire travailler ces commerces de leur « vivant » et pas que pour du dépannage. La vie communale ne pourra que s’en porter mieux ! » nous a déclaré Monique Huchet qui regrettent le temps où commerçants et artisans étaient présents des Dîmes à la Samiane (Ndlr : à titre d’exemple, on dénombrait 13 épiceries à Pont-de-Veyle en 1906).
Et vous, que pensez-vous de ce texte et de ces propos ?
Éric Bernet